Pourquoi cela en vaut la peine - Kamisori
L’Iwasaki Tamahagane Kamisori est au coupe choux ce que le sabre est au samouraï : la pièce la plus recherchée du marché. Le mot Kamisori (Wa-Kamisori) est tout simplement le terme japonais pour rasoir.

Forgé dans le même acier que les légendaires sabres de samouraï, et bénéficiant d’une trempe adaptée pour créer le coupe choux ultime, la fabrication dans la forge Sanjyo Seisakujo demeure aussi complexe et exigeante aujourd’hui qu’autrefois. Seule la moitié des tentatives aboutit à un couteau fini. Celui qui franchit chaque étape de ce processus minutieux et reçoit le sceau de la forge devient une pièce d’artisanat magistrale. Et, selon la légende, le coupe choux le plus affûté au monde.
« L’Iwasaki Tamahagane Kamisori est aujourd’hui une légende du rasage classique. »
L’esprit derrière la lame
Le fondateur de la forge, Kousuke Iwasaki, a consacré sa vie aux trésors nationaux japonais. Déterminé à maîtriser la fabrication du Tamahagane, il quitte l’université de Tokyo avec un double diplôme en littérature et métallurgie pour devenir l’apprenti d’un maître. Devenu lui-même maître, Kousuke-san fonde sa propre forge où il développe le coupe choux Tamahagane, une pièce d’histoire japonaise rare et précieuse. Ce savoir-faire s’est transmis à son fils, Shigeyoshi Iwasaki-san, puis à Ryuichi Mizuochi-san, qui fabrique aujourd’hui le couteau Tamahagane. Ainsi, traditions et savoir-faire japonais se perpétuent et se préservent.
La technique est complexe. La lame est forgée à la main à partir d’un acier produit selon la méthode traditionnelle japonaise à partir de sable de fer : le Tamahagane. Ce processus long consiste à introduire du charbon pur et du sable de fer, couche après couche, dans un four spécial appelé Tatara, jusqu’à ce que le fer émerge des cendres.
Ce Tamahagane « brut » est ensuite travaillé à la main, replié encore et encore, jusqu’à atteindre la pureté nécessaire à la forge. Habituellement, cet acier est réservé aux sabres japonais, Katana, car il est d’une pureté exceptionnelle et extrêmement rare. Sa teneur en carbone atteint 0,8 %, ce que Kousuke Iwasaki jugeait trop faible. Il lui fallut dix ans pour mettre au point une méthode permettant d’obtenir une teneur en carbone plus élevée, adaptée à la fabrication de coupe choux.
Un couteau pour l’homme qui en apprécie la valeur
Aujourd’hui, il n’existe pas de lame supérieure à l’Iwasaki Tamahagane Kamisori. Son prix peut sembler élevé, mais il s’agit d’un coupe choux dont l’histoire et la qualité se transmettent de génération en génération. Avec sa surface brute et son aspect non poli, l’Iwasaki Tamahagane Kamisori dégage une assurance pleine de charme. L’homme qui l’utilise connaît la valeur de sa lame.
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